Profil épidémiologique et clinique des fractures de la jambe à Kisangani-RDC

Introduction. Les fractures de la jambe sont des fractures diaphysaires ou métaphyso-diaphysaires, extra articulairesd'un ou deux os de la jambe.Elles constituent l'urgence la plus fréquente et la plus difficile à prendre en charge en traumatologie-orthopédique.La présente étude a pour objectif de ressortir le profil des patients avec fractures de la jambe et les classifierselon CAUCHOIX et DUPARC.Méthodologie.Une étude descriptive transversalea étééconduite du 1erseptembre 2007 au 1erseptembre 2017. L'étude a portésur 100 patients âgés de 10 à plus de 40 ans.Résultats.Les fractures des os de la jambe ont représenté15,8%des cas.Les adultes jeunes de 21 à 40 ans(53% des cas) etdusexe masculin(76% de cas) ont été plus affectés.Les fractures ouvertes ont prédominé sur les fractures fermées avec 57% de cas contre 43%dues aux accidents de trafic routier (84%).Elles étaient essentiellement de type I selon Cauchoix et Duparc (50,88%).Le traitement orthopédique a été le plus appliquée soit 72% de cas.Conclusion.Les fractures de la jambe sont fréquentes dans nos milieux et leurs prises en charge essentiellementorthopédique. Un effort doit être fourni dans la régulation de la circulation routière pour réduire leurs fréquences

Couverture tardive par lambeaux pédiculés des pertes de substance des parties molles de la jambe

Introduction : Dans les pays à ressources limitées la couverture des pertes de substance des parties molles associées à une exposition osseuse et/ou d'un implant est souvent tardive. Les objectifs de cette étude étaient de préciser les indications des lambeaux pédiculés réalisés et d'analyser les résultats obtenus. Patients et méthodes : Cette étude rétrospective a porté sur les dossiers de 34 patients ayant une perte de substance des parties molles de la jambe. Les lésions initiales étaient une fracture fermée ou ouverte. Quarante-deux lambeaux pédiculés ont été réalisés. Les variables étudiées étaient le délai de consultation en chirurgie plastique, les indications thérapeutiques, le type de lambeau et son délai de réalisation, et les résultats évalués selon les critères modifiés de d'Avila. Résultats : Le délai moyen de consultation était de 24 jours (5-42). Les indications étaient une exposition secondaire osseuse et/ou d'un implant (n=14), une fracture ouverte type III (n=12), et la couverture d'une reconstruction osseuse lors du premier temps de la technique de la membrane induite (n=8). Les lambeaux pédiculés ont été réalisés dans un délai moyen de 38 jours (7-76). Il s'agissait de lambeaux fasciocutanés en ilôt homolatéral (n=16) ou hétérolatéral (n=6), péninsulaires à pédicule proximal (n=4) ou distal (n=2), autonomisés (n=2), ou de lambeaux musculaires (n=12). Au recul moyen de 18 (4-34) mois, 29 patients (36 lambeaux) ont été revus. La cicatrisation a été complète (n= 25). Les résultats finaux étaient excellents (n=16 ; 55%), bons (n=4 ; 14 %), passables (n=3; 10%), et mauvais (n=6 ; 21%). Conclusion : Cette étude suggère que la couverture tardive des pertes de substance des parties molles de la jambe est possible avec des lambeaux locorégionaux musculaires ou fasciocutanés. Ce travail insiste sur la collaboration entre orthopédistes et plasticiens dès l'étape initiale du traitement des fractures ouvertes. Il souligne la nécessité de la formation des orthopédistes aux techniques de couverture des parties molles

Profil épidémiologique et lésionnel des urgences traumatiques de l'appareil locomoteur au centre hospitalier universitaire et départemental de L'Ouémé-Plateau (CHUDOP)

INTRODUCTION : Les traumatismes de l'appareil locomoteur constituent un des motifs de consultation les plus fréquents dans les services d'accueil des urgences. L'objectif de ce travail était de définir le profil épidémiologique et lésionnel des urgences traumatiques de l'appareil locomoteur au CHUDOP. METHODOLOGIE : Il s'est agi d'une étude rétrospective descriptive et analytique sur une période de 12 mois allant du 1er Janvier 2016 au 31 Décembre 2016 et incluant tous les patients admis aux urgences du CHUDOP pour traumatisme de l'appareil locomoteur. RESULTATS : Nous avons colligé 934 patients admis pour atteinte de l'appareil locomoteur sur un total de 4777 consultations au cours de la période d'étude. Il s'agissait de 658 hommes et 138 femmes soit un sex ratio de 4,7. L'âge moyen était de 31,92 ans avec des extrêmes de2 ans et 85 ans. Les accidents de la voie publique ont été de loin les principaux pourvoyeurs dans une proportion de 73,9%. Les lésions principales les plus rencontrées sont les fractures (78,7%) les entorses (6,7%) puis les luxations (3,2%). Quelques lésions associées ont été enregistrées ; il s'agissait de 94 cas de traumatismes crâniens graves ou légers et de 14 cas de traumatisme abdominal avec hémopéritoine. CONCLUSION : Les lésions traumatologiques de l'appareil locomoteur ont représenté une part importante des admissions au service d'accueil des urgences du CHUDOP avec une variété d'étiologies et de diagnostiques

Prise en charge chirurgicale des ecrasements et delabrements des membres a propos de 26 cas

Notre travail porte sur la prise en charge des ecrasements et delabrements des membres. Il s'agit d'une etude prospective sur 24 mois 02 ans; 1er janvier 2002 au 1er janvier 2004. 26 patients ont ete selectionnes concomitamment au SERVICE de TRAUMATOLOGIE ORTHOPEDIE et de CHIRURGIE REPARATRICE du CHU de YOPOUGON 16 patients et a l'INSTITUT RAOUL FOLLEREAU d'ADZOPE en CHIRURGIE PLASTIQUE et RECONSTRUCTRICE 10 patients. L'age moyen etait de 35;5 ans. Les victimes par AVP etaient en premiere ligne (77pour cent) des cas. Nous avons constate un deces chez une femme arrivee tardivement aux urgences du CHU de Yopougon. Chez ces 26 patients; le M S a ete atteint 12 fois (46;1pour cent); et le M I 16 fois (61;5pour cent); et le membre dominant a ete atteint chez 18 patients sur les 26; soit (69;2pour cent). Les lesions osseuses occasionnees par ecrasement et / ou par delabrement ont ete constatees chez huit (08) patients. Les complications immediates etaient liees a l'ouverture cutanee; a l'atteinte vasculaire et au contexte de polytraumatisme ou de polyfracture (2 cas). Nos resultats sont les suivants : *Ecrasement : 15 cas ; *Delabrement : 11 cas ; *Rupture vasculaire et nerveuse ont ete retrouves chez 3 patients ; *1 cas de paralysie radiale Post-traumatique que nous avons tente de suturer avec un resultat decevant ; *2 cas de pseudarthroses dont une au Ml (tibia) et l'autre au MS (humerus) ; *1 deces du a un retard de desincarceration et de transfert de la victime aux urgences de chirurgie ; *7 amputations de membres et 8 amputations digitales ; *87;5 pour cent de consolidation dans un delai moyen de trois (03) mois. La duree moyenne de l'hospitalisation a ete de soixante (60) jours avec un maximum de six (06) mois

Les causes des amputations majeures des membres à l'hôpital de Sikasso

Introduction : Le but de ce travail était de déterminer les causes des amputations majeures des membres afin d'améliorer leur prise en charge. Patients et méthodes : il s'agissait d'une étude prospective de 18 mois. Elle s'est déroulée de Mars 2015 à Septembre 2016 à l'hôpital de Sikasso,un hôpital de deuxième référence du Mali. Elle a porté sur 50 patients (25 hommes et 25 femmes).Résultats : Nous avons réalisé 50 amputations majeures des membres chez 25 hommes et 25 femmes avec un âge moyen de 38, 9 ans et des extrêmes de 3 ans et 80 ans. Dans 38 cas (76%) l'amputation avait concerné le membre inférieur et dans 12 cas (24%) le membre supérieur. Les ménagères étaient les plus représentées soit 18 cas (36%) suivies des agriculteurs dans15 cas (30%).L'amputation était réalisée en urgence ou urgence différée dans 32 cas (54%). L'étiologie traumatique était la plus fréquente soit13 cas (26%).Les complications post-opératoires ont été rencontrées dans 47 cas. Elles ont été dominées par la douleur du moignon dans 23 cas (49%), la suppuration dans 10 cas(21%), le retard de cicatrisation 11 cas (23%) et la nécrose du moignon dans 3 cas (7%). Le taux de mortalité était de 8% (4 cas). Nous avons confectionné des appareils prothétiques pour 18 patients soit 36%. Conclusion : L'amputation de membre a été fréquenteet a concerné le sujet jeune. Par manque de moyens financiers 64% de nos patients ne sont pas appareillés